Jean-Martin Charcot est l’un des scientifiques qui ont analysé les manifestations en relation à ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de sclérose latérale amyotrophique. Cet immense neurologue a, en effet, publié de nombreuses observations à propos des anomalies subies par la le cerveau à cause de la progression de la maladie. Pour cette raison, on évoque parfois la SLA par l’intermédiaire du nom de son plus célèbre analyste, y faisant allusion comme à la maladie de Charcot.

Toutefois, depuis la mort du savant il y a plus d’un siècle, ce mal signe toujours l’arrêt de mort de milliers de d’hommes et de femmes tous les ans sur la planète.
Effectivement, si les avancées thérapeutiques ont permis de comprendre de plus en plus la progression de la maladie de Charcot, celle-ci est toujours définie comme une calamité sans espoir. Son évolution est rapide et impitoyable, en l’absence d’un traitement susceptible de donner une solution au mal ou encore simplement d’en amenuiser la portée. La paralysie progressive des pieds et des mains, de la langue et des muscles respiratoires cause peu à peu la réduction de l’autonomie du patient, jusqu’à son total handicap. Même les actes les plus insignifiants du quotidien, ceux que l’on effectue sans même y penser, sont rendus inaccessibles.
Toutefois, la recherche scientifique laisse espérer la découverte d’un traitement énergique pour prochaine décade. Effectivement, mieux les spécialistes maîtriseront la séquence de mécanismes du cerveau qui entrent en jeu dans une sclérose latérale amyotrophique, plus ils se révèleront en mesure d’en établir un palliatif.
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